Enola Gay (chanson)

Enola Gay

Single de Orchestral Manoeuvres in the Dark
extrait de l'album Organisation
Face B Annex
Sortie
Enregistré 1980
Ridge Farm Studio, Dorking
Durée 3:33
Genre Synthpop[1],[2]
Format 7", 12"
Auteur Andy McCluskey
Producteur Orchestral Manoeuvres in the Dark, Mike Howlett
Label Dindisc

Singles de Orchestral Manoeuvres in the Dark

Enola Gay est le titre d'un des succès musicaux du groupe Orchestral Manoeuvres in the Dark (OMD), sorti le 26 septembre 1980. Cette chanson appartient au courant new wave/synthpop caractérisé, entre autres, par la présence des synthétiseurs, rendant un son très moderne pour l'époque, presque d'avant-garde tout au moins vis-à-vis du grand public[3].

Le titre de la chanson évoque l'Enola Gay, l'avion Boeing B-29 Superfortress qui, le , a largué sur la ville de Hiroshima la première Bombe A déployée pour un bombardement stratégique. Bien qu'elle fasse référence à ce célèbre avion, la chanson a parfois été considérée à tort comme étant un supposé coming out des musiciens du groupe[4], au point même d'être retirée d'un programme télévisuel pour enfants pour cette raison[5].

Les paroles de la chanson parlent de « Little Boy » et de « h 15 ». Une allusion à Mme Tibbets (Enola Gay Hazard Tibbets, la mère du pilote) apparaîtra dans la chanson d'OMD : Enola gay, is mother proud of little boy today? (little boy, « petit garçon », fait à la fois allusion au colonel Tibbets et à la bombe atomique du même nom).

  1. (en) Adam Brent Houghtaling, This Will End in Tears : The Miserabilist Guide to Music, HarperCollins, , 416 p. (ISBN 978-0-06-171967-7)

    « Orchestral Manoeuvres in the Dark (OMD) made the haunting shadows left behind by the flashburnt victims of the first atomic bombs into the synthpop hit "Enola Gay," which imagines an eternal kiss that is "never gonna fade away." »

  2. (en) « Enola Gay – Orchestral Manoeuvres in the Dark (1980) », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « OMD revient 30 ans après "Enola Gay" », sur Charts In France, (consulté le ).
  4. (en) Garin Pirnia, « Enola Gay », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Olivier Rey, « Nuclear Manoeuvres in the Dark », sur sciences-critiques.fr, .

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